Reuters: Top News

Google-Translate-English to French Google-Traduction-Français-en-espagnol  Google-Traduction-Français-en-allemand  Google-Traduction-Français-en-italien  Google-Traduction-Français-en-allemand BETA Google-Translate-Chinese (Simplifié) BETA Google-Traduction-Français-en-japonais  Google-Traduction-Français-en-coréen BETA
Traduit par
+ Obtenir ce Widget

lundi 22 septembre 2008

Wall Street, la roulette russe made in USA

Sphere: Related Content

Il y a de ça deux ans les spéculateurs commençaient à faire courir l'information (entre professionnels du secteur) prédisant un massacre financier planétaire qui verrait le jour from Wall Street. Les manœuvres spéculatives envisageaient un déclic, voire une rupture au sein de la chaîne d'empreint (le système de crédit) américaine qui viserait les ménages les moins solvables, donc les plus exposés au risque de faillite.


Les institutions financières américaines baignaient dans les eaux troubles de la bulle immobilière en toute connaissance de cause; d'une part conscientes du danger d'autre part s'alignant l'une derrière l'autre (les banques, les assureurs, les réassureurs, les émetteurs d'empreints...etc.) tout en accumulant les coups, et c'est par cet exemple que la défaillance du système de gouvernance et de contrôle du marché financier US est caractérisée.

Si des banques risquent la faillite, il n'est guère toléré pour le système financier américain, que les assureurs et les émetteurs d'empreints suivent le même train; Or le système capitaliste exige une totale libéralisation de l'économie. Le cas des USA fut et reste le marché de l'immobilier qui vise toutes les classes sociales d'une population régie par le standard de la richesse; et la création de l'agence gouvernementale Fannie Mae (Federal National Mortgage Association) en 1938, émettrice des obligations à bas taux du fait de leur garantie fédérale, sa privatisation en 1968 en vue des dépenses de la guerre du Vietnam, et enfin l'instauration d'une pseudo concurrence en créant Freddie Mac (Federal Home Loan Mortgage Corp) ont laissé paraître un nouvel statut hybride de sponsor indirect de l'État nommé Governement Sponsored Entreprise (GSE).

Si les garants des prêts immobiliers étaient non seulement sponsorisés par l'État fédéral mais aussi soutenus par les législateurs qui n'avaient envisagés aucune procédure de contrôle afin d'anticiper les dérives de couvertures à risques excessifs au profit de banques qui ne cherchaient qu'à tirer des bénéfices, comment peut-on imaginer les résultats des accumulations de négligences primaires comme la non solvabilité des ménages ?


Avec les dépenses militaires (Irak, Afghanistan et autres) l'État fédéral est de plus en plus déficitaire, les taux d'inflation et les nuances ajoutées au marché de l'or noir dont les USA sont les plus vulnérables ont agenouillé la machine industrielle; vient ensuite le désastre de l'ouragan Katrina, laissant l'État de la Louisiane dans des dérives financières colossales. Les assureurs, précisément ceux des logements, sont les premiers à être affectés par le chaos des remboursements; sans oublier la nouvelle classe de chômeurs accumulée aux contraintes économiques qui paralysent les grandes firmes US. C'est ainsi qu'on observe la rupture de la maille la plus faible de la chaîne économique américaine; les ménages ruinés représentent « le cauchemar » pour les banques à crédits; et en parallèle l'administration américaine ne trouve de solutions qu'à injecter de la liquidité dans le marché financier; or cette solution n'est qu'un remède pour un déraillement mineur du système alors que dans le cas contraire ça ne représenterait qu'un affaiblissement de plus pour la monnaie US ce qui défavorisera encore les valeurs financières, principalement l'immobilier qui représente une cible incontestable pour les investisseurs étrangers d'où une perte stratégique pour les monopolisateurs du marché des empreints obligataires. Suivant cette logique des faits, le gouvernement US n'aura d'autres choix que de soutenir Fannie Mae & Freddie Mac et d'assumer ainsi plus de 5 trillions $ (5000 milliards $) de dettes, soit 40% des prêts immobiliers américains (avec un risque de 10% des empreints défaillants dont 30% dans la catégorie Subprime).


La toute dernière firme à couler, AIG (Amercian International Group), est le leader mondiale en assurances; encore sauvée par un empreint fédérale de plus de 85 milliards $. Mais la question se pose : est-ce que la réserve fédérale US pourra-elle résister à l'effondrement de tout un château de carte dont les grands piliers viennent de céder ?

En tout cas l'administration sortante vient de couronner son règne par un ultime désastre qui aura pas moins de 30 ans pour être enfin absorbé...quant aux conséquences, c'est toute une histoire à suivre.

lundi 15 septembre 2008

Fichage : Edvige, les français se révoltent enfin!

Sphere: Related Content
Le phénomène de fichage est une pratique élémentaire pour les forces de sécurité afin de cerner au maximum les populations, tout État se doit, donc, de constituer une base de données qui permettra aux opérationnels des divers services de sécurité (Police Nationale, Contre espionnage, Renseignements et/ou sécurité militaire...etc.) d'accéder à des informations susceptibles de faciliter le couronnement de multiples missions affectées.

Le cas de la France est très particulier, ayant un historique assez riche dans l'art du contre espionnage (au contraire du renseignement extérieur) les organismes français du domaine (RG, DST, DPSD...etc.) forment des maîtres-espions dans la sécurité territoriale, donc en grande partie le fichage des individus. Cette « culture » du fichage a donc été pleinement adaptée par de multiples gouvernements et ce depuis les années d'après guerre; or dans le temps et jusqu'en 1990 les pratiques de fichages étaient tout sauf structurées. Ainsi une première réforme fut proposée pour « légaliser » enfin cette activité des services de renseignements.
Ce qui intrigue, à ce stade des faits, c'est que les français venaient de découvrir l'ampleur des pratiques de fichages chez leur Police, mais ce choc n'avait émis aucune révolte similaire à celle observée face au décret Edvige ! Pourtant les critères et les paramètres de fichage de l'époque scandalisait le caractère démocratique que prônait l'idéal français; des anciens membres de la DST attestaient que tout était noté : l'immatriculation de la voiture, la composition de la famille, les conneries de mômes, le copain d'un tel, les activités religieuses ou politiques et la liste est loin de finir.

Avec la deuxième réforme tout allait se bousculer, d'ailleurs je ne vois pas comment les conseillers de la classe gouvernante, surtout ceux du ministère français de l'intérieur, n'avaient pas anticipé cette offensive populaire. Il était pourtant prévisible qu'une « dissolution » d'un service ou d'un autre (DST ou RG) allait provoquer un désordre du genre. Ainsi la nouvelle fiche Edvige n'est que la conséquence directe de la fusion de deux services, la DST et les RG, piliers de choix de la politique de fichage des concepteurs du modèle sécuritaire français. Or on oublie toujours qu'un fichier en cache un autre et c'est avec la polémique qu'a suscité Edvige que le grand public a pris connaissance de l'existence d'un autre aussi ténébreux du nom de Cristina, et si pour la plupart des protestataires le problème consiste dans les nouvelles critères accréditées au fichier Edvige (orientation sexuelle, fichage de mineurs...etc. ) personne n'a encore relevé les conséquences d'une fusion entre les deux fichiers (Edvige & Cristina) tout en marginalisant le fait que Cristina est protégé par le « tabou » du Secret Défense, donc aucune de ces spécificités technique n'est exploitable par les instances des droits civiques telle que la CNIL (Commission Nationale de l'Inforamtion et des Libertés), de ce fait il faut bien imaginer dans quelle oubliette seraient gérées les données fusionnées et quelles seraient les limites des tels privilèges, car les principes d'élaboration de fiches changent et la qualité des données ainsi que leur densité laissent planer le doute quant aux vrais motifs d'un tel acharnement pour la collecte d'autant d'informations.

Si on scandalisait autrefois la Stasi ou le KGB, les proclamant « police politique » que peut-on dire aujourd'hui de la toute nouvelle DCRI française, est-ce pour défendre la démocratie made in France qu'elle fut créée ? Oui, je dirais que c'est exact ! Les services de contre espionnage on la principale mission d'être les garant de la sécurité & de la souveraineté de l'État, et le fichage des individus résulte être l'une des méthodes les plus efficaces pour contrôler parfaitement (ou presque) sa propre population. Mais ce qui me révolte c'est que si la technique, la même, est utilisée par les russes ou les iraniens on appelle ça « police politique », « persécution politique », « atteinte aux droits civiques » et toute une chanson propagandiste; alors qu'au même temps, de l'autre partie « du mur » les américains, les italiens et voilà les français qui se distinguent par des méthodes fort discutables.
Si les protestations, et les prises de positions au sein même du gouvernement français, ont fait réfléchir le Guignol Sarko à faire marche arrière, les méthodes ne changeront guère; au contraire les techniques de fichage évolueront en parallèle des actions de camouflage qu'aura à entreprendre la dame de fer Mme Alliot-Marie premier policer de France.


Acronymes :

RG ou DCRG : Direction Centrale des Renseignements néraux
DST : Direction de la Surveillance Territoire
DPSD : Direction de la Protection et de la curité de lafense
Edvige : Exploitation Documentaire et Valorisation de l'Information nérale
Cristina : Centralisation du Renseignement Intérieur pour la curité du Territoire et des Intérêts Nationaux
CNIL : Commission Nationale de l'Inforamtion et des Libertés
Stasi : Ministerium für Staatssicherheit (ministère de la Sécurité d’État de la république démocratique Allemande) dit Stasi
KGB : Komitet Gossoudarstvennoï Bezopasnosti (Comité pour la Sécurité de l'État, Union Soviétique)

dimanche 14 septembre 2008

Paris va rebrancher ses bornes WiFi au grand dam des syndicats

Sphere: Related Content
Rien ne va plus entre la Ville de Paris et six syndicats, fermement opposés sur le dossier du WiFi dans les bibliothèques municipales. A la fin 2007, plusieurs agents de la ville se plaignaient de céphalées et autres malaise suite à l'installation de points d'accès à Internet sans fil dans quatre bibliothèques. En conséquence, le Comité d'hygiène et de sécurité (CHS) a décidé en novembre, la désactivation des bornes incriminées. Puis, en juin 2008, l'Hôtel de Ville a lancé une enquête pour faire la lumière sur les dangers liés aux émissions électromagnétiques des hotspots(...)

Il y a de ça quelques temps je discutais avec un professeur de réseaux informatiques (ingénieur) sur le fait qu'à Tunis la disponibilité des point d'accès Wifi pour le grand public reste encore marginale, voir inexistante. Je ne savais pour quelle raison la dame s'en est prise à ma conclusion comme si j'avais profané l'autre vérité qu'elle réclamait; m'indiquant, qu'au contraire, plusieurs « loges » comme les restaurants, les cafés ou même notre cher aéroport de Tunis-Carthage en disposaient.

Mais que dire des grandes surfaces commerciales, des musées, des airs de détentes (jardins publics, parcs...etc.), des hôtels et toute une liste qui traine encore.


En parallèle des efforts des autorités municipales, en France il existe même des associations qui prônent l'utilisation d'Internet via la technologie Wifi et qui incitent au partage d'informations concernant les coins où on pourrait trouver un hotspot public; en entamant une recherche sur le net il est si facile de débusquer en toute « légalité » les maps localisants les fameux points d'accès. (site1, site2, site3...etc.).


Il est vrai qu'en Tunisie les tarifs varies selon les besoins, mais pour des grands logos de consommation de masse qui se déchirent les uns les autres pour capter un client de plus (je parle là des hypermarchés, la grande tendance ces temps – ci), pourquoi négliger un service qui pourrait certainement faire la différence ? Bien que la culture des achats en ligne ou même des consultations des advisers tout en faisant ses achats ne sont pas encore de coutume chez la grande partie des tunisiens, il faut tout de même initialiser ces tendances afin de familiariser le consommateur à de nouvelles pratiques fort lucratives; aux USA, à titre d'exemple, beaucoup de commerces tendent à fournir gratuitement un accès Internet Wifi, en contre partie ils visent une stratégie qui consiste à viser, lors des recherches, des produits & dérivées sponsorisés ainsi que des pubs sur des articles disponibles dans leurs propres rayons.

Pas la peine de citer les instances étatiques; alors là ! Il faut faire comme si de rien n'était, même si quelques part l'initiative politique existe, sur le terrain le courant ne passe pas. Alors que les icônes politiques proclament la disponibilité des point d'accès Wifi (donc Internet) dans presque tous les établissements éducatifs (Écoles, Lycées, Universités...etc.), on ne constate la présence d'une connexion (pas de Wifi !) que dans le bureau du cher directeur de l'établissement, alors que les professeurs exigent des exposés et des recherches additionnels au cours tout en assurant que tout le monde, ou presque, a le devoir de s'offrir le fameux ADSL chez soi.





vendredi 12 septembre 2008

11 septembre, et si la guerre était psychologique.

Sphere: Related Content
Déjà sept ans, la machine de guerre US sème la terreur un peu partout dans le monde. Des guerres propres et sales, des nuances controversées, des victimes innocentes et d'autres beaucoup moins, l'odeur de la mort est le parfum de choix des JT du globe. La guerre contre le terrorisme est devenue un porte drapeau pour stigmatiser profondément les divergences des idéaux.
Sur le terrain plus de 7% tu potentiel belligérant US est éparpillé, en Irak, en Afghanistan et dans des coins moins sollicités par l'actualité mondiale. On ne nous matraque que de clichés contenant des tanks, des bombardiers et des GI's prêts à donner l'assaut.

Le concept de la guerre pour les communs reste figé par les obus d'artillerie, les balles et les bombes à sous munitions une tendance ces jours – ci quand on entend parler de conflits. Pour ceux qui s'aventurent de plus dans les coulisses de la guerre, on y découvre l'intelligence (les renseignements), les opérations clandestines, les forces spéciales et les bombes GBU téléguidées par satellites : les fameuses armes intelligentes; mais personne ne risque à éplucher les ténèbres d'une machine de guerre qui se métamorphose pour cibler encore plus loin, aux fins fonds de l'âme : Le cerveau, la psychique !

La guerre psychologique est la face cachée, le monde parallèle de ce qu'on pourrait imaginer d'une guerre ou d'une menace de guerre au sens conventionnel. Caractérisée par des techniques particulières mariant les tactiques militaires et la psychologie comme science pure, la guerre psychologique est subdivisée en divers compétences et spécialités.
Le rôle que joue la guerre psychologique dans « la croisade » américaine contre le terrorisme international est d'un intérêt stratégique, que deux nouvelles sections spécialisées dans l'art de la désinformation avaient vu le jour sous le règne du secrétaire d'État à la défense Donald Rumsfield et une troisième sous le contrôle du département d'État US (le ministère des affaire étrangères US).
Or dans le concept traditionnel d'un conflit armé on distingue les vraies compétences de l'aspect psychologique; c'est durant ces événements que toute une armée de psychologues, psychanalystes, interrogateurs et tortionnaires professionnels prenne partie à une phase essentielle d'une guerre : le conditionnement des POW (Prisoner Of War) ou prisonnier de guerre.

Les prisons militaires américaines, outre celles de la CIA (Prisons clandestines) sont pleines à craquer d'individus présentés par le pouvoir US comme « des combattant ennemis ». Dans ce schéma c'est tout un système qui prend part du choix des détenus, de l'emplacement de la détention et des techniques utilisées afin d'exploiter au mieux ces « bases de données » humaines à qui on inflige des atrocités dites « standard » pour les professionnels.
L'afflux de prisonniers potentiels est si dense que les organes chargés des interrogations font appels à des psychologues civiles, ainsi un conflit d'éthique frappe la profession alors que des centaines, voir des milliers de psys assistent les tortionnaires des services spéciaux du Pentagon et de la CIA, les conseillant de suivre divers approches pour finaliser un interrogatoire ou les incitant par fois à forcer le coup pour venir à bout d'un prisonnier têtu. Dans ce contexte beaucoup de cas de suicide (ou de tentative de suicide) avaient été rapporté par les défenseurs des droits de l'homme inculpant principalement des psys qui croyaient mettre de la pression sur des prisonniers mineurs; d'autres fuites (d'informations) au sein de la CIA indiquent que des psys civiles étaient derrière l'idée d'utiliser la fameuses technique du Waterbording (effet de suffocation par noyade), une méthode dédiée aux opérationnels des forces spéciales.

La polémique a atteint son comble lors de la convention nationale de l'association américaine de la psychologie à Boston, alors qu'une partie des psychologues croyaient être patriotique en guidant les interrogateurs, une autre partie, celle qui prône les principes fondateurs du métier (la médecine) a condamné les pratiques. Entamant des tables rondes pour rapprocher les divergences, beaucoup de psychologues défendent leurs présences lors des interrogatoires par le simple fait que leur assistance donne une assurance quant à la dignité des prisonniers et protège les interrogateurs contre de possibles transgressions qui porteraient atteinte à la légalité de leur mission; toute un réquisitoire pour affirmer que les psys, militaires ou civiles, se donnent à une mission qui va au-de-là des objectifs sur le plan opérationnel (collecte d'informations, recrutement de doubles agents...etc.).

Très critiquée par l'ensemble de la communauté internationale (qu'elle ne représente pas prour une fois !) pour ces pénitenciers fantômes, dont le plus connu est celui de Guantanamo, ces conditions et méthodes de l'ère nazi, les autorités US peinent encore à trouver une solution intégrale. Tantôt renvoyant les prisonniers vers leurs pays natales, tantôt condamnant quelques uns durant des procès soft où le défenseur n'est qu'un employé du directoire juridique du Pentagon; la problématique reste d'actualité pour un système en difficulté.

lundi 8 septembre 2008

Plus grave que la DNS, voici la faille BGP des routeurs.

Sphere: Related Content

Deux experts en sécurité réseau viennent de démontrer qu'il est aussi facile de détourner les flux réseaux qui transitent via les routeurs suivant le protocole de routage BGP (Border Gateway Protocol) le plus utilisé chez les fournisseurs d'accès Internet.


La logique de routage est l'un des piliers fondateurs des réseaux étendus à caractères planétaire tel que Internet; le principe du Hijacking (piratage) consiste à détourner les flux réseaux, les scanner, les modifier et enfin les retransmettre à leur destination finale. La méthode peut être utile surtout aux services d'espionnage électronique tel que la NSA pionnier du domaine et fer de lance du gouvernement US en tout ce qui concerne la sécurité informatique.


Expliqué par Anton Kepala, le phénomène est aussi simple que personne n'aurait eu l'idée d'y procéder. Le protocole BGP est si populaire du fait qu'il automatise la mise à jour des tables de routages (listes de routes reliées par des équipements réseaux) utilisés pour convoyer les flux de données, le mécanisme permet donc d'interroger en permanence les routeurs distants quant à la disponibilité de la route la plus courte pour acheminer les données. Par défaut « the router is always trusted » (le routeur est toujours cru), ce qui veut dire qu'une confiance absolu règne entre les routeurs utilisant le protocole BGP, si un routeur indique qu'il connait la route la plus courte il est cru sur parole et sans possibilité d'entamer une vérification quelconque. La méthode pratiquée est de diffuser dans le réseau des adresses IP de routeurs « pirates » qui indiquent toujours qu'ils possèdent l'itinéraire le moins couteux donc le plus court, cette tactique permettra de renvoyer les flux de données des sources ciblées vers « des carrefours » inconnus où ils seront traités, voir déformés pour enfin les redistribuer vers leurs destinations respectives.


D'après des experts en espionnage électronique, cette technique est assez populaire chez la NSA (National Security Agency), la version électronique de la CIA (Central Intelligence Agency), mais aussi chez d'autres agences gouvernementales d'intelligence électronique, surtout celles anglophones, qui forment avec la NSA une alliance stratégique pour le contrôle et le filtrage des communications (fréquences radio, Internet, téléphonie, communications militaires...etc.) sous le nom de code Echelon, un système global de monitoring des communications à l'échelle planétaire.


Alors qu'une démonstration a été présenté au cours de la conférence Defcon, la solution à cette faille grotesque résulte tout simplement en deux étapes; une première qui consiste à faire bosser encore plus les administrateurs réseau des FSI (Fournisseurs de Services Internet) afin qu'ils contrôlent et supervisent les tables de routages de leurs équipements réseau, et une seconde étape qui exige une remise à niveau des routeurs qui inclurait une sorte de certificat d'authentification afin de sécuriser les échanges d'informations entre les routeurs concernant les itinéraires des flux de données à acheminer.