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samedi 19 juillet 2008

Un autre Général à la tête de l'Égypte ?

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Une information assez curieuse oui ! Des rumeurs commencent à dévoiler le possible outsider qui pourrait prendre les reines de l'Égypte, le très discret Omar Souleimen, Général de brigade chef des services de renseignements égyptiens.

On connait tous les fanfares qui privilégient le fils du président égyptien le mettant en devant de la scène politique mais on oublie souvent que l'Égypte est toujours contrôlée par un gouvernement de l'underground, une junte militaire composée des plus hautes sphères hiérarchiques des hommes en vert.

Le Général Souleimen est l'une des anciennes gardes encore omniprésente dans le gouvernement de Hosni Moubarak, jouant à la fois un rôle diplomatique assez consistant au moyen-orient, et un autre moins visible du grand publique celui du garant de la sécurité nationale de l'Égypte; très pragmatique, ayant un bagage de classe en matière de géostratégie accumulé tout au long des années de négociation menées avec les USA, le monde arabe et l'ennemi de toujours Israël. Son profile de civil (peu connu du grand publique comme étant un militaire) avec une carrière sans bavures fait de lui un Joker parmi les cartes que peuvent dévoiler les militaires face à une montée persistante des frères musulmans d'une part, et l'image ternie du fils à papa Gamal Moubarak, d'autre part, présenté par l'opposition comme un magnat des affaires, un capitaliste négligeant les classes sociales moyenne et pauvre du peuple égyptien mais soutenu timidement par la minorité riche.

Il faut dire que l'Égypte est la vertèbre des USA dans ses relations moyen-orientales, l'intérêt est donc focalisé sur la stabilité du système de gouvernance dans un pays, qui l'a démontré auparavant, pourrait faire des ravages inimaginables en cas d'effondrement politique, économique ou social. Seul négociateur permanent avec l'ennemi israélien, très turbulent en politique intérieur avec un face à face toujours à la une avec les frères musulmans (un parti qui prône la loi islamique comme modèle politique), le pays est exposé en permanence à une pression colossale qui demande des nerfs d'acier.

La plupart réclament la démocratie pure et simple pour venir à cours de ses problèmes, en théorie c'est une solution fort intéressante mais sur le terrain les contraintes géostratégiques laissent à espérer. En premier lieu il faut penser à un processus qui libérerait le pays de cette junte qui contrôle tout à la perfection et vu l'état des lieux (une organisation militaire & policière qui se constitue elle même un État dans l'État) une telle manœuvre demanderait certes une dizaine d'années pour infiltrer un tel organisme et le purifier sans mettre en considération les manipulations des puissances étrangères qui verraient dans la démocratie un obstacle majeur face à leurs intérêts légitimes dans la région.

Dans une nation où 45% de la population vit (ou plutôt survit) avec moins de 2$ par jour comment peut-on dire adieu, en une journée, à l'aide extérieure (exp. 3 milliards $ par an, seule la contribution US...etc), comment peut-on acquérir l'indépendance et la souveraineté (les vraies !) sans passer par les caisses US et européennes ?

Je crois, sincèrement, qu'un tel rêve est loin de devenir une réalité même avec monsieur l'entrepreneur Gamal Moubarak, un néant en politique et en diplomatie sans parler de géostratégie et de sciences militaires, facteurs d'équilibre primordiales pour une nation comme l'Égypte.

Je ne cache pas non plus, qu'en finissant de lire l'article du LATimes j'ai entrevu comme un bout de lumière, une chandelle qui apparaissait dans le futur proche (les présidentielles de 2011) pour un peuple qui souffre dans l'oubli en comparaison aux autres peuples des nations arabes.

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