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vendredi 22 août 2008

Ipv4: La vraie pénurie

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La réserve d'adresses IP version 4 est en continuelle chute, la semaine dernière on nous informe qu'il ne reste plus qu'un milliard d'adresses alors que deux années auparavant l'IANA (Internet Assigned Numbers Authority), l'organisme qui gère les adresses IP, en possédait 3,7 milliards.

En deux ans l'étendue exponentielle du réseau Internet a consommé donc plus de 2,7 milliards d'adresses. Alors que des études faites dans le courant de l'année 2005 prévoyaient « l'extinction » des adresses IP vers l'année 2011 (au plus tard en 2012), on constate bien qu'avec les résultats actuels tout va basculer vers une pénurie des fameuses adresses à 32 bits.


La solution technique existe, elle consiste tout simplement à utiliser une nouvelle forme d'adresses appelées IP version 6 (Ipv6) basées sur une écriture à 128 bits (codées en hexadécimal) alors que pratiquement, l'instauration d'un nouvel adressage IP (Internet Protocol) demande autant de matériels que de familiarisation. Sur l'échelle mondiale l'introduction de l'adressage Ipv6 est si rare qu'il n'est opérationnel que dans quelques 24 pays à des besoins expérimentales, il est vrai que des serveurs comme ceux des grandes instances gouvernementales US ou des organismes gérant les domaines Internet avaient implémenté l'Ipv6 mais la grande partie du Réseau traîne encore.


Beaucoup d'experts recommandent d'autres techniques afin d'y faire face momentanément, on entend parler du protocole NAT (Network Address Translation) permettant le partage d'une seule adresse IP publique pour une multitude de machine (connectées à Internet via un routeur) en plus de l'adressage dynamique devenu aussi agaçant avec des millions de PC qui font la queue pour un accès au Réseau. Or ces solutions ont déjà entamé leurs parcours et ne tarderont pas à devenir obsolètes si elles ne le sont pas déjà.


On se demande alors pour quelles raisons les manufacturiers de matériels réseau (Cisco, IBM, HP...etc.) et les concepteurs des nouveaux protocoles ne s'étaient pas mis d'accord pour une implémentation préventive de solutions logicielles dès l'apparition d'un tel problème. Un renouvellement du parc réseau mondial, surtout pour les particuliers, demandera naturellement assez de temps mais combien d'investissements ? Pour des pays qui importent à 100% le matériel informatique ça aura un impacte assez consistant, et dans quelques années on assistera à l'émergence d'un déséquilibre voir l'apparition d'une sorte de deux réseaux l'un pour les démunis incapables de suivre le rythme de l'évolution d'Internet et l'autre pour ceux qui possèdent la technologie & le savoir faire.


1 commentaires:

Malien a dit…

Bonjour,
Il y a quelque années (2003), j'ai développé un middleware permettant une transition transparente pour les applications déjà existantes IPv4 vers IPv6. Il est basé sur la technologie dual-stack Bump-in-the-API (BIA).
Sans toucher le code des applications déjà développées en IPv4, ce middleware au code très léger permet de continuer à servir les anciens clients IPv4, et de servir en même temps les nouveaux clients en IPv6.