Le 13 juillet se tiendra enfin la « réunion », mais que cherche vraiment le Guignol (Sarkozy) et pourquoi tient-il tant à ce fameux projet ?
La France perd du terrain, oui ! C'est ce que réclament les stratèges depuis X temps. En fait depuis la fin de la 2ème guerre mondiale ce pays, et bien d'autres, ne figure plus parmi les nations qui prospèrent sur le niveau du territoire acquis. Le dernier diamant, l'Algérie, est cédée à contre cœur. Quant à l'Afrique noire les tourmentes de la guerre froide ont mis fin à son statut de parrain avec la percée des USA dans les enclaves minières du continent.
Le Guignol veut donc, donner une poussée à l'emprise stratégique de la France. Dans ce contexte il faut penser à la position que prône la France au sein de son enclos: l'union européenne.
En fait ce pays ce trouve piétiné par la machine allemande qui contrôle presque l'étendue Nord/Nord-Est du continent, l'économie allemande dans ce schéma est un facteur primordial qui stabilise, certes, le système économique européen mais qui joue en faveur d'une monopolisation politique et militaire de l'Allemagne. Même les dernières adhésions de la Pologne et de la Roumanie (flanc Est, pro français) ne jouent en rien dans la présence des allemands aux Balkans (sous l'égide de l'OTAN). Il faut dire que l'intérêt que porte l'Allemagne à ses frontières Nord & Est vise essentiellement sa sécurité énergétique dépendante essentiellement de la Russie et des pays scandinaves; mais l'Allemagne aussi ne cède pas du terrain aux français, elle exige une orientation plus communautaire vis-à-vis des futurs partenaires du Sud en outre d'un « remodelage » du défunt processus de Barcelone, à ce niveau la tactique française tombe presque dans l'oubliette pour ne pas dire qu'un tel projet aura été bien malmené en faveur des allemands.
La France se trouve donc marginalisée de sorte que sa stabilité (économique, militaire...etc.) est fortement sollicitée. Dans ce contexte, la vision colonialiste du Guignol se tourne vers la rive Sud qui détient un potentiel considérable en matières premières (gisements, sous-traitance...etc.) outre le terrain fertile que représente le moyen-orient en ce qui concerne les manœuvres stratégiques des grandes nations pour s'assurer une place prédominante dans le vacarme des intérêts, pour la plupart, discordants.
Cette nouvelle entité, l'union pour la Méditerranée (UPM), ne serait dans le concept européen qu'une sorte de camouflage à fin de disposer de nouvelles marges de négociations avec les pays de la rive sud; l'immigration représente ici, l'un des piliers de cet compromis, un aussi lourd fardeau pour les membres européens de la rive Nord (l'Espagne, la France, l'Italie & la Grèce...les plus touchés). Ainsi, une philosophie plus agressive est proposée à la table des négociateurs consistant à éplucher dans les richesses humaines des pauvres pour ne laisser que « les déchets » : une solution de ghetto bien maquillée. Tout en marginalisant les composantes civiles de la rive Sud, on les incitent à demander peu (salaires, investissements...etc.) pour gagner plus(pour la partie européenne), cette tactique vise essentiellement les pays du Maghreb qui se contenterons comme toujours, mais sous un nouvel aspect, des subventions permanentes nécessaires à la stabilité politique que cherchent les investisseurs dans les régions « à bas coût ».
Et la géopolitique dans ça ! Et bien il ne faut pas oublier cette tâche noire, ce bâtard qu'est Israël.Après la dégradation (pour ne pas dire plus) du parcours de Barcelone (le fameux processus), il a fallu penser une nouvelle manipulation pour traîner les contestataires (l'Algérie, la Libye et la Syrie) qui rejetaient farouchement ce cancer gisant en plein cœur du moyen-orient. Ceci reflète certes, la quête de « la grandeur française perdu » que cherche à reconquérir Mr. Sarko; un service inestimable qu'offre cet Guignol à la si chère patrie des sionistes.
Je ne conteste pas cette UPM autant que font les turcs, voyants leur chance d'adhésion à l'union européenne s'amincir, au contraire je crois que, théoriquement, ce projet aura des répercutions fort intéressantes sur des pays en quête de progrès comme la Tunisie ou le Maroc (à titre d'exemple). Mais je pose la question que tous essayent d'ignorer : Sommes nous (ceux de la rive Sud) conscients du prix à payer vu le pacte que nous imposent les européens; est-ce que nous sommes consentants ou est-ce que nous nous laissons entraînés par cette vague lancée par Mr. Sarkozy à des fins purement impérialistes?
Quelques fois l'observation est beaucoup mieux que l'action...
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