Chef incontestée de la diplomatie sioniste, cette Tzipi Livni résulte être la prochaine aux commandes de l'État d'Israël. Peu connue du publique comme étant lieutenant de (l'armée sioniste) Tsahal, une ex du Moassad (le service de renseignements extérieures) opératrice en Europe avec les Killers du service; cette femme de 49 ans se présente comme une avocate d'affaires incorruptible et pragmatique.
Comme tout autre agent secret, son profile reste toujours flou malgré les quelques fuites d'ici et de là bien perpétrés pour jouer en sa faveur face à des concurrents aussi préparés qu'elle comme le Général Shaoul Mofaz (encien chef d'état major), le Général Ehud Barrak (encien patron des Forces Spéciales & chef d'état major) ou le leader de l'extrême droite Benyamin Nétanyahou.
Intelligente, froide et booléenne (accroc aux principes de la Logique) Tzipi a la qualité fondamentale (des agents de terrains) celle de l'observation, tout un art qu'elle concentre dans la vision qu'elle se constitue du conflit israëlo-arabe. Même si elle a été éduqué au sein d'une communauté d'extrémistes qui revendique le rêve du grand Israël de la Bible, Tzipi pense en stratège et prospecte les flux démographiques des palestiniens à l'encontre de la minorité juive sur le terrain; ainsi elle défend timidement, pour des raisons électorales mais aussi stratégiques, le projet de l'État palestinien initié par son parrain Ariel Sharon.
« Ses perspectives quant aux défis face aux ennemis sont très claires », commente un analyste.
Jamais de concession du plateau du Golan, un privilège stratégique acquis lors de la guerre des six jours (1967) ni d'hésitations face au nucléaire iranien. Bien que des négociations indirectes (entre Israël & Syrie) sont en cours afin de tâter le terrain, et peut-être à long termes, perturber l'alliance stratégique qui relie la Syrie à l'Iran; les idées sont assez formelles pour une diplomate qui va direct au but.
Si on cadre la position d'Israël dans l'état présent, il est certes difficile pour un politicien de projeter ses convictions en devant de la scène médiatique, un risque fatal pour beaucoup que la dame de fer entreprend avec une modération tactique très originale; se basant toujours sur ses performances dans le domaine du renseignement elle sait bien comment négocier son futur, en coulisses, pour enfin prendre les commandes et lancer ses projets tout en ayant protéger ses arrières : Pour les Trackers ces rencontres mondaines avec l'élite politique, ces insubordinations bien étudiées à l'encontre de son chef, le premier ministre Ehud Olmert, au sein de leur parti politique Kadima et ses relations tissées auprès des exécutifs du monde (les lobbys sionistes placés un peu partout) font d'elle une vraie future promue au sein de la hiérarchie sioniste qui cherche désespérément, ces temps-ci, un leader capable de démarquer Israël de ses déboires infligés suite aux échecs militaires sur le terrain (contre le Hamas & le Hezbollah).
Pour les israéliens la tactique est toujours la même; tourner au tour du pot infiniment tout en agitant la carotte pour tenir toujours l'adversaire en haleine, en parallèle ce sont d'autres manigances qui se jouent. D'ailleurs tout négociateur (arabe) se trouve perdu dans ce labyrinthe en suivant bêtement cette tactique, ce qui résulte destructeur en fin de parcours et c'est le vrai objectif des sionistes pour survivre à des marées de populations arabo-musulmanes; semer le trouble pour gagner du temps.
La guerre n'a jamais été un fait mais cette option reste primordiale, même en cas de menace, pour assouplir les règles des négociations; et avec une future leader comme Tzipi Livni il faut s'attendre à des manœuvres diaboliques surtout avec le camp syrien qui force la mise pour un probable marché sur le Golan.
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