Gagner une médaille d'or aux jeux olympiques reste toujours un exploit extraordinaire, autant sur le plan personnel que celui national. Cette médaille bien qu'appartenant à son conquistador est symbole d'un travail d'équipe, d'un parcours du combattant et de toute une multitude de sponsors morales et matériels.
Alors que j'ai entendu dire qu'un athlète tunisien a remporté enfin le défi, j'ai tout de suite fouiné dans la blogoshpère tunisienne, unique source d'informations locales (pour moi), afin d'y prendre connaissance des faits et me permettre enfin une satisfaction tant convoitée quant à cet exploit.
J'ai constaté donc que le nageur Oussema Mellouli avait remporté la fameuse médaille suite à sa performance au 1500 mètres nage libre. Alors que la plupart des Tunisiens criaient victoire, j'ai dû me résigner à dire bravo puisque je suis un accroc du 1500m.
Je n'est rien contre cet nageur d'exception, au contraire je respecte son parcours et son professionnalisme, même s'il a été terni par le dopage, un passage obligé pour ceux qui veulent s'acclimater aux standards & techniques d'entrainements made in USA. Ayant suivi son palmarès à ses débuts j'avoue qu'en gagnant enfin l'or, il a su tenir bon face à différents obstacles parmi lesquelles, on peut citer, les intérêts politiques et financiers.
Ce qui m'a fait donc défléchir (si on peut appeler ça de la sorte) c'est que les tunisiens croient vraiment avoir acquis l'or et se disent même émus à entendre l'hymne national retentir en Chine, rien que parce que ce jeune homme, plein d'ambitions, porte la nationalité tunisienne et dit (ou on lui fait croire) représenter la Tunisie dans les compétitions sportives.
Comme nos responsables politique cherchent toujours à renforcer la propagande positive (comme tous les autres d'ailleurs!), ils avaient fait de cet athlète un porte drapeau dans les compétitions internationales, alors que financer ses études ou ses cycles de formations ( à titre d'exemple) et même lui fournir un soutien morale en tant qu' « État tuteur » n'apportera rien en apport légitime lors de performances exceptionnelles comme les jeux olympiques ou le championnat du monde de natation; Mellouli lui même avait déclaré que les autorités sportives tunisiennes n'étaient pour rien dans son dernier exploit. Que pouvons – nous conclure, alors que ce jeune homme est intégralement formé aux USA par des coach américains et des infrastructures américaines; je suis si radicaliste dans ses aspects là que j'en pense même à l'alimentation, aux checkup hi-tech, à la philosophie d'entraînement et aux tactiques propres aux américains. Qu'est – ce qu'il lui manque alors d'endosser le drapeau au 50 étoiles, j'ose dire que c'est une sorte de mercenariat si ça aurait été le cas !
Sincèrement, je suis un ultra-nationaliste, dans des domaines mille fois importants que le sport mais ça m'indigne vraiment de voir un athlète représentant la Tunisie tenant d'une main la médaille d'or et de l'autre main le biberon au drapeau américain; je me vois ainsi comme ses saoudiens qui se font construire des grattes-ciels alors qu'ils ne savent même pas fabriquer un clou...
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