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vendredi 12 septembre 2008

11 septembre, et si la guerre était psychologique.

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Déjà sept ans, la machine de guerre US sème la terreur un peu partout dans le monde. Des guerres propres et sales, des nuances controversées, des victimes innocentes et d'autres beaucoup moins, l'odeur de la mort est le parfum de choix des JT du globe. La guerre contre le terrorisme est devenue un porte drapeau pour stigmatiser profondément les divergences des idéaux.
Sur le terrain plus de 7% tu potentiel belligérant US est éparpillé, en Irak, en Afghanistan et dans des coins moins sollicités par l'actualité mondiale. On ne nous matraque que de clichés contenant des tanks, des bombardiers et des GI's prêts à donner l'assaut.

Le concept de la guerre pour les communs reste figé par les obus d'artillerie, les balles et les bombes à sous munitions une tendance ces jours – ci quand on entend parler de conflits. Pour ceux qui s'aventurent de plus dans les coulisses de la guerre, on y découvre l'intelligence (les renseignements), les opérations clandestines, les forces spéciales et les bombes GBU téléguidées par satellites : les fameuses armes intelligentes; mais personne ne risque à éplucher les ténèbres d'une machine de guerre qui se métamorphose pour cibler encore plus loin, aux fins fonds de l'âme : Le cerveau, la psychique !

La guerre psychologique est la face cachée, le monde parallèle de ce qu'on pourrait imaginer d'une guerre ou d'une menace de guerre au sens conventionnel. Caractérisée par des techniques particulières mariant les tactiques militaires et la psychologie comme science pure, la guerre psychologique est subdivisée en divers compétences et spécialités.
Le rôle que joue la guerre psychologique dans « la croisade » américaine contre le terrorisme international est d'un intérêt stratégique, que deux nouvelles sections spécialisées dans l'art de la désinformation avaient vu le jour sous le règne du secrétaire d'État à la défense Donald Rumsfield et une troisième sous le contrôle du département d'État US (le ministère des affaire étrangères US).
Or dans le concept traditionnel d'un conflit armé on distingue les vraies compétences de l'aspect psychologique; c'est durant ces événements que toute une armée de psychologues, psychanalystes, interrogateurs et tortionnaires professionnels prenne partie à une phase essentielle d'une guerre : le conditionnement des POW (Prisoner Of War) ou prisonnier de guerre.

Les prisons militaires américaines, outre celles de la CIA (Prisons clandestines) sont pleines à craquer d'individus présentés par le pouvoir US comme « des combattant ennemis ». Dans ce schéma c'est tout un système qui prend part du choix des détenus, de l'emplacement de la détention et des techniques utilisées afin d'exploiter au mieux ces « bases de données » humaines à qui on inflige des atrocités dites « standard » pour les professionnels.
L'afflux de prisonniers potentiels est si dense que les organes chargés des interrogations font appels à des psychologues civiles, ainsi un conflit d'éthique frappe la profession alors que des centaines, voir des milliers de psys assistent les tortionnaires des services spéciaux du Pentagon et de la CIA, les conseillant de suivre divers approches pour finaliser un interrogatoire ou les incitant par fois à forcer le coup pour venir à bout d'un prisonnier têtu. Dans ce contexte beaucoup de cas de suicide (ou de tentative de suicide) avaient été rapporté par les défenseurs des droits de l'homme inculpant principalement des psys qui croyaient mettre de la pression sur des prisonniers mineurs; d'autres fuites (d'informations) au sein de la CIA indiquent que des psys civiles étaient derrière l'idée d'utiliser la fameuses technique du Waterbording (effet de suffocation par noyade), une méthode dédiée aux opérationnels des forces spéciales.

La polémique a atteint son comble lors de la convention nationale de l'association américaine de la psychologie à Boston, alors qu'une partie des psychologues croyaient être patriotique en guidant les interrogateurs, une autre partie, celle qui prône les principes fondateurs du métier (la médecine) a condamné les pratiques. Entamant des tables rondes pour rapprocher les divergences, beaucoup de psychologues défendent leurs présences lors des interrogatoires par le simple fait que leur assistance donne une assurance quant à la dignité des prisonniers et protège les interrogateurs contre de possibles transgressions qui porteraient atteinte à la légalité de leur mission; toute un réquisitoire pour affirmer que les psys, militaires ou civiles, se donnent à une mission qui va au-de-là des objectifs sur le plan opérationnel (collecte d'informations, recrutement de doubles agents...etc.).

Très critiquée par l'ensemble de la communauté internationale (qu'elle ne représente pas prour une fois !) pour ces pénitenciers fantômes, dont le plus connu est celui de Guantanamo, ces conditions et méthodes de l'ère nazi, les autorités US peinent encore à trouver une solution intégrale. Tantôt renvoyant les prisonniers vers leurs pays natales, tantôt condamnant quelques uns durant des procès soft où le défenseur n'est qu'un employé du directoire juridique du Pentagon; la problématique reste d'actualité pour un système en difficulté.

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